De la Confrérie des Compagnons de Saint-Nicolas à la Compagnie des Tréteaux de Chalamala

La Saint-Nicolas de Bulle est initiée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par les Tréteaux de Chalamala. Elle s’apparente, durant ses premières années d’existence à une œuvre de charité. Dans un contexte favorable à l’idéalisation du passé, elle est également l’occasion de revisiter une tradition moyenâgeuse. À travers tous les symboles qu’elle véhicule, elle révèle, au cours de son histoire, de nombreuses caractéristiques de la société gruérienne.

À la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle, les célébrations de la Saint-Nicolas sont, en Gruyère, avant tout domestiques. Si les visites dans les familles sont attestées, le patron des enfants se fait discret et vient le plus souvent durant la nuit : les enfants ne s’apercevront de la venue du saint qu’au petit matin. Cette époque est marquée par le développement de l’industrialisation, des progrès techniques et, de manière plus générale, par l’avènement de la société de consommation. Face à l’accélération des évolutions techniques et sociales de cette époque, le maintien des traditions, la recherche ou l’invention d’une Gruyère réputée authentique et éternelle devient un véritable refuge identitaire. Ce mouvement se décline, dans la première moitié du XXe siècle entre autres, en la fondation d’une multitude de sociétés et associations dont les objectifs sont la célébration et la revitalisation de ce que les anciens auraient laissé en héritage. C’est dans ce contexte qu’émergent les Saint-Nicolas organisées à Bulle.

Les familles fêtent la Saint-Nicolas à Bulle et en Gruyère, Photo Glasson, 1923.

Le notaire Louis Blanc, promoteur de cette Gruyère réinventée, fonde avec trois collègues, la Confrérie des Compagnons de Saint-Nicolas en 1935. De 1935 à 1938, les quatre acolytes organisent, avec l’aide des scouts, un cortège en ville de Bulle. Henri Gremaud se souvient des Compagnons de Saint-Nicolas qui, en son nom, recueillaient des dons, les distribuant ensuite dans les familles pauvres. D’or vêtu, crossé, mitré, barbe au vent, le saint traversait Bulle avec des gestes bénisseurs, entouré de pages juchés sur des traîneaux et d’une marmaille piaillante visit.

La Deuxième Guerre mondiale vient mettre un terme provisoire aux célébrations bulloises. À la fin du conflit, en 1945, est fondée la Compagnie des Tréteaux de Chalamala qui organise désormais chaque année en ville la fête de la Saint-Nicolas. Un homme bien connu dans la région et dépeint comme mainteneur des traditions populaires est à l’origine de ce renouveau : Henri Gremaud. Pendant deux décennies, c’est lui qui revêt crosse et mitre et incarne le personnage du grand saint. Il est le véritable chef d’orchestre d’une tradition dont il a tracé les contours. Typographe de formation, il devient conservateur du Musée gruérien en 1961. Dans le sillage d’Henri Naef, son prédécesseur, le Bullois s’investit généreusement dans tous les domaines culturels de son district afin d’en promouvoir le folklore. Il est le créateur de la Poya d’Estavannens et du chœur des Armaillis de la Gruyère, l’initiateur de l’association Pro Gruyères, ainsi que le metteur en scène et l’auteur de pièces de théâtres jouées par les Tréteaux de Chalamala. L’historique de l’activité des cinq premières années de la société des Tréteaux, rédigé par Gremaud lui-même, met en exergue son enthousiasme pour la région qui l’a vu naître : « C’est sans doute par ce qu’ils auront apporté d’inédit, par les traditions qu’ils auront sauvées, par leur attachement à la Gruyère, par leur désir d’identifier leur action au pays qui les vit naître, que les Tréteaux de Chalamala survivront et apporteront une contribution vivante au terroir qui leur est cher » (Historique de l’activité des Tréteaux de Chalamala, 1945-50).

C’est lui qui permet l’ancrage des éléments de la tradition, en ne manquant pas de puiser ses références dans le répertoire idéalisé du Moyen-Âge, qui avaient déjà marqué les premières manifestations dès 1935. « Beaux et moyenâgeux » sont ainsi les qualificatifs employés lorsque sont évoqués les costumes revêtus par les protagonistes de la Saint-Nicolas. Par ailleurs, l’utilisation répétée du vocable « Chalamala » – les Tréteaux de Chalamala, Le Playsant Almanach de Chalamala publié par Gremaud entre 1948 et 1967 – n’est pas anodine. Cette reprise du nom de celui qui fût le bouffon du comte de Gruyères au XIVe siècle fait directement écho à l’âge d’or que représente le Moyen-Âge pour les faiseurs de traditions gruériennes. Les Tréteaux de Chalamala se placent sous le double patronage de Chalamala le fol et du sage saint Nicolas, dont le culte s’est également étendu en Europe en plein cœur du Moyen-Âge.

Une fête pour tous

Dès les débuts de la Saint-Nicolas à Bulle, la fête se distingue par son aspect populaire et accessible. Tout un chacun y est bienvenu. En tant qu’événement gratuit se déroulant dans l’espace public, le cortège favorise l’accès à toutes les classes et tous les âges de la population. Le discours qui clôt le cortège s’adresse tant aux plus jeunes qu’aux plus âgés. Les lotos des enfants et des adultes répondent également au besoin d’inclure toutes les générations à la fête. La popularité de la fête et l’intérêt public qu’elle suscite ont, dans ce sens, trouvé la reconnaissance des autorités bulloises à plusieurs reprises. Le soutien de la Ville de Bulle s’est d’ailleurs matérialisé pour la dernière fois en 2020 à travers son « Prix Jeunesse et Famille » décerné aux Tréteaux de Chalamala pour leur projet intitulé « Pérennité de la Saint-Nicolas à Bulle – Projet de création d’un nouveau char ».

Si la manifestation est un appel au rassemblement populaire, elle s’adresse également à des publics spécifiques. Ancrés dans une tradition de charité bien établie en pays catholique, les Tréteaux souhaitent, dès les premières années, venir en aide aux plus faibles : les malades, les vieillards et les plus démunis. La période de fondation de la société, dans l’immédiat après-guerre, n’est pas étrangère aux velléités philanthropiques de la société. Le conflit mondial, dont les conséquences économiques avaient plongé de nombreuses familles dans de profondes difficultés matérielles, a fait émerger, en Suisse, une vague de solidarité dont les Tréteaux font partie intégrante. Ainsi, la totalité du bénéfice de la première Saint-Nicolas, en 1945, est versé à l’Œuvre pour les Enfants Victimes de la Guerre. L’année suivante, les gains générés par le loto sont intégralement versés à l’Œuvre des Galoches, distribuant vêtements et chaussures aux plus pauvres pour les rudes mois d’hiver, ainsi qu’aux scouts pour l’organisation du Noël des malades. Dans ce même esprit, les familles bulloises auxquelles Saint Nicolas rend visite dans les premières décennies de son institution appartiennent aux couches les plus défavorisées de la population.

Chaque année, ce sont aussi entre 200 et 600 cornets remplis de friandises telles que cacahouètes, chocolats et biscômes, qui sont préparés par des bénévoles des Tréteaux – majoritairement des femmes – et distribués non seulement aux enfants, mais aussi aux personnes se trouvant dans des institutions socio-sanitaires. En effet, la cohorte ne limite pas sa venue dans les foyers aux familles bulloises. Elle visite également les écoles enfantines, les crèches, les homes et certains hôpitaux. En 1952, dans le rapport de l’Assemblée générale sont mentionnées des visites à l’Institut pour orphelins de Duvillard, à l’Hôpital de Riaz, au sanatorium d’Humilimont ainsi qu’à l’Hospice de Sorens. En 1958 s’ajoutent à cette liste, l’Hospice de Bulle et l’Asile de Vuadens, puis en 1962 le Pensionnat Sainte Croix, l’hospice de Morlon ainsi que l’Institut Sainte-Thérèse à la Verrerie où des enfants particulièrement déshérités ont un grand plaisir à la venue de Saint-Nicolas. En 1968, saint Nicolas se rend à la Fondation Clos-Fleuri.

Du ciel et des ténèbres

Le saint personnage et ses sombres acolytes les Pères Fouettards et les Flonflons sont porteurs de significations à la fois antithétiques et indissociables. Alors que le saint patron incarne la lumière divine, les Pères Fouettards, quant à eux, semblent tout droit sortis des ténèbres. Comme la majorité des manifestations européennes liées à la Saint-Nicolas, la fête bulloise se compose de figures positives et négatives, s’intégrant pleinement dans la pensée chrétienne dualiste. Dès le XVe siècle, des cortèges composés de l’évêque d’un côté et de formes variées de figures diaboliques de l’autre annoncent une longue tradition.

Ces contrastes symboliques forts sont mis en scène dans le cortège bullois par un éclatant jeu de couleurs. Si c’est la couleur rouge de sa chasuble et de sa mitre qui prédomine dans le costume du saint évêque, sa longue barbe, ses cheveux ainsi que ses gants épiscopaux sont d’une éclatante blancheur. Le blanc symbolise la pureté, l’innocence, mais fait également référence à la lumière divine ainsi qu’à la sagesse et à la sérénité. Ce n’est donc point un hasard si l’actuel trône sur lequel est assis l’évêque est tout auréolé de guirlandes lumineuses et si la majorité de ceux qui l’escortent tiennent flambeaux et lanternes. Il est le saint qui illumine les plus longues nuits de l’hiver apportant ainsi chaleur, réconfort et douceur à ceux qui auront la chance de le croiser. Sa barbe blanche, expression d’un âge déjà bien avancé, indique que cet homme-ci est mature et sage. En ville de Fribourg, Saint-Nicolas est d’ailleurs vêtu de blanc de la tête aux pieds et son visage est lui aussi blanchi au maquillage, à l’instar du saint bullois.

Le Père Fouettard, entièrement recouvert de noir, représente, nous l’avons dit, le côté obscur de la force, le mal et les ténèbres. Il est dépeint, dans les diverses sources relatives à la Saint-Nicolas de Bulle, comme un personnage de mauvaise augure : « On comprend qu’il ne puisse guère sortir de ses ténèbres – d’où son visage noir – ni faire autre chose que de rester le symbole de la peine, des pleurs et des réprobations » (Gérard Menoud, À Bulle s’est créée, pour assurer l’avenir d’une belle tradition, la Fondation de Saint Nicolas. Dans Le Playsant Almanach de Chalamala, 1962).

Le maître et ses serviteurs  

Avec l’avènement de la société bourgeoise au XIXe siècle, la visite du saint devient un grand classique dans le répertoire éducatif familial. Cette période, qui voit apparaître l’école obligatoire, annonce de grands changements dans la prise en considération de l’enfance. L’enfant est de moins en moins perçu comme une force de travail, mais devient un être à protéger, éduquer et instruire. Dans ce contexte, la terrifiante menace des Pères Fouettards ou d’autres accompagnants, encore plus diaboliques dans les pays germanophones, commence parfois à susciter la critique. Une part de la société prend conscience que la terreur infligée aux enfants peut influer négativement leur santé psychologique. Sans totalement disparaître, la menace et la sanction que représentent la figure du Père Fouettard sont quelque peu édulcorées au cours du XXe siècle. Si le Père Fouettard doit inspirer le respect, il reste avant tout soumis à la volonté de Saint Nicolas. Plutôt qu’une menace diabolique, on préfère voir en lui un fidèle serviteur. À Bulle, la Saint-Nicolas ne doit pas non plus faire peur, mais être une fête familiale permettant aux enfants de montrer le meilleur d’eux-mêmes : « Saint Nicolas est juste et bon, il laisse au Père fouettard le soin d’exécuter la besogne qui répugne trop à son bon vieux cœur, plein de faiblesse touchante pour tout ce qui est, malgré toutes les petites taches noires, l’enfance chérie, la jeunesse et l’espoir de demain. […] S’il donne quelques verges, il aura bien, en compensation quelques friandises ou quelque joujou bienvenu. Le tout est de ne pas trembler, de savoir son catéchisme, et de montrer, que même petit, on sait se mettre à la hauteur des circonstances » (Le Fribourgeois du 6 décembre 1919). 

On attribue aussi aux Flonflons bullois un rôle de discrets serviteurs s’effaçant derrière des airs du chanoine Bovet joués avec application. Lorsqu’en 1945 Henri Gremaud a décidé de réactiver la Compagnie de Saint Nicolas, il a aussi décidé que les Flonflons du paradis seraient noirs comme les Pères Fouettards, et ceci en raison de l’invisibilité qu’il voulait leur donner, il a d’ailleurs appelé cela l’habillement de l’invisibilité. On se garde bien d’associer ces personnages au diable en les appelant d’ailleurs « des anges noirs ».

Diable, menace ou serviteur, le Père Fouettard n’a pas fini de faire parler de lui. Père Fouettard, Knecht Ruprecht ou encore Zwarte Piet font l’objet de nombreuses controverses et critiques à travers l’Europe. Même le Schmutzli, cousin alémanique de Fouettard, a disparu dans bien des villages suisses au court du XXe siècle. Aux Pays-Bas, Zwarte Piet est considéré par toute une partie de la société comme le reliquat raciste d’un passé colonialiste encore récent. Et à Bulle ? Le bon Saint Nicolas s’est exprimé à plus d’une reprise sur cette thématique : « Mes chers enfants, je peux vous rassurer sur ce point : Père Fouettard continuera de m’accompagner dans vos contrées, son attifement céans étant compatible avec les recommandations de l’ONU ». Cette citation de 2018 fut précédée en 2013 par une autre allusion : « Tout récemment, et saint Nicolas en rit encore dans sa barbe, il s’est trouvé quelqu’un pour intervenir à la tribune de l’ONU et crier au racisme, parce que les Pères fouettards étaient représentés en noir. N’ayez crainte, chers collègues au sombre visage, personne ne va vous passer au blanc fixe ! Mais nous y voyons plutôt une occasion de saluer cordialement toutes les personnes qui portent cette si belle couleur qu’est le noir ». (L’intégralité des discours de Saint Nicolas sont disponibles en ligne sur le site des Tréteaux ).

Père Fouettard accompagnant Saint Nicolas dans les familles. Son visage est peint en noir, il porte une redingote et des pantalons noir, rehaussés d’un chapeau haut-de-forme. Sa bavette rouge est de confectionnée afin de redonner un peu de couleur à cette figure sombre et de faire écho à la couleur du vêtement de Saint Nicolas, selon Nicolas Gremaud, président actuel de l’association.

Préserver la tradition

Les questions et polémiques autour de la figure du Père Fouettard sont de nature à faire évoluer les pratiques. Ainsi, en de multiples endroits, en Allemagne et aux Pays-Pays, on ne noircit plus le visage des accompagnants de Saint Nicolas. Parfois, leur visage est légèrement noirci, de manière à faire passer le valet du saint pour un ramoneur. Force est de constater que dans ces cas précis, le débat public a bel et bien été moteur de changement. Dans le contexte bullois, nous l’avons vu, la préservation de la figure du Père Fouettard semble indiscutable. Cet état de fait est dû, en grande partie, aux objectifs de l’association des Tréteaux qui visent le maintien des traditions gruériennes.

Les Tréteaux de Chalamala mettent un point d’honneur à perpétuer la tradition de la Saint-Nicolas telle qu’ils l’ont créée. Dès la création de la manifestation, on pense à sa pérennisation : financement prévoyant, enregistrement radiophonique, documentation descriptive, succession assurée. Tout est organisé dans le but d’une transmission durable de la fête bulloise. « Ne confiez pas la succession à n’importe qui ! Le nom des Tréteaux est attaché à cette coutume. Il faut qu’elle se continue dans le même esprit. Il ne faudra pas qu’elle puisse un jour tomber entre les mains de quelque association ni chair ni poisson, à un club sportif ou à une entité économique. Trépassé, si l’au-delà a quelque pouvoir sur les créatures terrestres, votre serviteur se démènerait comme un… beau diable pour faire savoir à ses successeurs qu’ils ont à faire honneur à de longues années où la tradition de Saint-Nicolas fut conduite à Bulle par une confrérie qui accomplit sa tâche avec respect » (Assemblée générale des Tréteaux, 1950 au Café Gruérien).

Pour les Tréteaux, une des menaces considérables semble provenir des tentatives de récupération marchande de la Saint-Nicolas : « Sans doute un certain commerce s’empare-t-il parfois du Saint pour l’installer tout à côté du tiroir-caisse ; d’autres, à seule fin de divertissement, promènent et utilisent le Saint comme un baladin de foire » (Saint-Nicolas, tradition vivante, publié par les Tréteaux de Chalamala, Bulle 1984).  Les Tréteaux ne veulent sous aucun prétexte se laisser dépasser par ce phénomène de commercialisation, consultez these easy tips. Ainsi, « afin d’éviter qu’un pseudo Saint Nicolas de l’Innovation ou d’ailleurs prenne les devants », on envisage en 1973 de créer un événement spectaculaire et sensationnel censé étouffer toute concurrence venue de la chaîne commerciale : on veut faire venir Saint Nicolas du ciel en hélicoptère et le faire atterrir au vu et au su de toutes et tous. Alors que la tradition est menacée par des concurrents motivés par des objectifs lucratifs, la mobilisation exceptionnelle de gros moyens se justifie. Bien que regardée avec une certaine défiance, la modernité sert parfois la cause du saint bullois : « Diable, les technologies actuelles permettent des merveilles dont il ne faut pas se priver ! Elles ne remplacent pas le contact direct et la rencontre conviviale, mais elles peuvent les faciliter grandement » (Texte de la page d’accueil du site des Tréteaux).

Publicité pour le magasin aux deux Passages, L’Innovation parue dans Le Fribourgeois du 3 décembre 1955.

L’exemple de la venue du saint en terre bulloise par la voie des airs illustre la tension constante entre la volonté de garder une coutume intacte et celle de la rendre vivante et de la faire évoluer. Cela dit, les changements ne peuvent en aucun cas toucher au cœur de la manifestation, find more information here. Le développement de la fête et ses changements doivent être maîtrisés, planifiés et pensés par ses organisateurs, ne laissant que peu de place à une évolution spontanée. Ainsi, la responsabilité artistique des spectacles et manifestations des Tréteaux incombe, selon les statuts de l’association, exclusivement à son directeur artistique. La composition de la célébration reste dans les mains d’une seule personne, ce qui facilite la préservation de la tradition dans la noble forme dont elle a été parée.

Danièle Moulin, historienne, a été mandatée pour cette recherche par le Musée gruérien et la Société d’Histoire du canton de Fribourg. Le texte complet sera publié dans Annales fribourgeoises en 2021.

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