Les photographes

• Martine Wolhauser photographie depuis de nombreuses années les moments de joie, de rencontres et aussi de solitude de celles et ceux qui trouvent avec La Tuile un peu de réconfort et d’énergie pour se reconstituer. Ses images en noir et blanc, ici, témoignent de l’importance du vivre ensemble, à l’enseigne d’activités socio-culturelles organisées par exemple au café social Le Tunnel à Fribourg.
• Luc Chessex, grand-reporter au parcours international, est allé à la rencontre, le temps d’une visite amicale à Bulle, de quelques bénéficiaires et de collaborateurs de l’association. Une série empreinte de discrétion et de respect qui marque la fragilité des relations et des vécus des personnes dans ces situations d’urgence.
• Freddy Minder est devenu, au fil des années, le témoin attentif des rencontres festives des Bénichons de la Tuile. Ces ambiances, ces regards ou les simples présences amicales saisis à l’impromptu à ces occasions dénotent l’importance de l’intégration des personnes en précarité dans nos rencontres culturelles comme dans nos quotidiens.
• Christophe Maradan capte l’instant fragile, l’essentiel d’un lieu, sa symbolique, comme un observateur attentif et silencieux en recherche de décryptage. Cet amoureux de l’argentique donne du temps et de la valeur à ces moments qu’il retransmet en valeurs de gris et nous laisse aller à la rencontre d’un peu de l’intimité de bénéficiaires de La Tuile.
• Laurent Crottet aborde de manière quasi anthropologique la réalité de la précarité. Sa série « Essentiel » nous plonge dans le coeur du quotidien des personnes résidant momentanément à La Tuile, en leur demandant de désigner ce qui, pour chacun, est effectivement essentiel et qui ne saurait leur manquer ou sans quoi leur existence pourrait encore basculer vers de pires horizons.
• Bruno Maillard met en avant l’aspect sociologique de la précarité et du sansabrisme dont la réalité est de plus en plus prégnante dans notre société. En demandant à des personnalités connues et reconnues de se transformer, le temps d’une photographie, en un SDF, de manière identique à chaque fois, sa série « Et si… » est une mise en abîme de ce qui nous paraît inconcevable, mais bien possible…