Mur blanc - Photographie fribourgeoise

Rez-de-chaussée

16.10 – 1.12.2019
Hyperflux
Pierre-Yves Massot

Vernissage le mercredi 16 octobre 2019 à 18h au rez-de-chaussée du Musée gruérien

Le projet MUR BLANC est au cœur de deux ambitions convergentes. D'abord celle des photographes professionnels fribourgeois – réunis au sein de l'association PPAF – d'exposer leurs travaux artistiques et de partager leur regard avec un large public. De l'autre côté, celle du Musée gruérien de mettre en valeur la photographie actuelle et de proposer aux membres de l’association un espace d’exposition à l’entrée de l’institution.

Créée en juin 2019, l'association PPAF (Photographie Professionnelle et Artistique Fribourgeoise) se positionne comme un interlocuteur auprès des différentes institutions muséales et culturelles du canton, le Service de la culture et les milieux économiques. Cette nouvelle impulsion fédératrice met davantage en lumière la scène photographique cantonale en organisant différents évènements, notamment des expositions, des conférences et des rencontres.

Hyperflux

La sociologue Nicole Aubert décrit «l’hypermodernité», époque dans laquelle nous vivons, comme une caricature grotesque de ce que les promesses de la modernité portaient en elles.

A y regarder de plus près, le monde d’aujourd’hui semble avoir glissé dans une absurdité la plus totale. Comme si la machine s’était emballée. Poussées à l’extrême, les logiques du progrès nous condamnant à courir après nos destins, démunis, nous plaçant en spectateurs impuissants de ce triste et ridicule spectacle offert à nos yeux.

HYPERFLUX est une série à la frontière entre le documentaire et une approche plus subjective. Elle est constituée d’une part de fragments de réalité glanés au quotidien, sortes de bugs dans la matrice, qui décrivent d’une certaine manière le monde hypermoderne. Les images sont ici réalisées avec différents appareils photo ou smartphones (l’éclectisme étant une caractéristique de «l’hyperflux»).

D’autre part, le corpus d’images est fait de prises de vues nocturnes et clandestines (bien que légales) de sites industriels, emblématiques de dérapages sociaux, économiques, politiques ou écologiques.

La combinaison de toutes ces photographies, unifiées par le format 3/4, forme une histoire ouverte, où le spectateur est invité à tirer des liens par lui-même et, finalement, à faire travailler sa propre imagination.

Pierre-Yves Massot (1977)

Après des études de journalisme à l’Université de Fribourg à la fin des années 1990, le photographe franco-suisse Pierre-Yves Massot entame sa carrière de photojournaliste au sein du quotidien La Liberté en 1999.

Préoccupé par les questions de migrations, il réalise ensuite plusieurs travaux sur cette thématique, dont un récompensé par un Swiss Press Photo en 2004.

Souhaitant ajouter de la profondeur à sa démarche d'observateur, il reprend des études de sociologie et d’histoire de l’art de 2009 à 2013. Fort de ces nouvelles compétences, il effectue une résidence artistique en 2014 dans l’appartement mis à disposition par le canton de Fribourg à Berlin, pour y réaliser le travail Lost In Berlin.

Et entre temps, il voyage (Saint-Pétersbourg, Brésil, Berlin…), mène une vie foisonnante de photographe indépendant dans la presse et le secteur de la communication, effectue un passage de l’autre côté du pipeline en tant que responsable de la rédaction image d’un magazine et multiplie les projets personnels.

 

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